“Dans ce monde où l’on ne sait où l’on va malgré la technologie qui nous entoure, il est aisé, pour peu qu’on le désire, de savoir d’où l’on vient ”
Partant de cette réflexion, intéressons nous aux origines et à l’histoire riche de notre Commune
Certains historiens datent la fondation de SORANS Lès BREUREY à l’époque gallo-romaine au cours de laquelle aurait existé une “villa” fundus-soranus.
Ce que l’on sait, c’est que Sorans s’écrivait “Sorens” en 1184 puis “Sorrens” en 1282, “Sorains” en 1290 et “Soran” en 1736
En langue Celte, Sorans pourrait se traduire par “Près de l’eau, dans un fond où il y a des ruisseaux”, Breurey par “Dans un vallon, sur un ruisseau” et They par “Sur une élévation”
La population de Sorans Lès Breurey évolua avec les siècles :
nnée | 1614 | 1790 | 1815 | 1841 | 1856 | 1861 | 1881 | 1906 | 1936 | 1962 | 1968 |
Population |
46
* |
239 ** |
490 ** |
518 ** |
536 ** |
412 ** |
303 ** |
240 ** |
177 ** |
161 ** |
146 ** |
* ménages ** habitants
Si, par décret du 23.04.1807, Breurey et They ont été réunis administrativement à Sorans, il n’en fut pas toujours ainsi au cours des siècles
En effet, l’histoire de la Commune est intimement liée à celle des familles De Sorans, De Lambrey puis De Rosières et enfin De Perthuis relatées dans les pages
– Maison Forte- Château de SORANS
– Les Familles nobles de SORANS
Le Marquisat de Sorans assura la gestion des terres de Sorans, Breurey, They, Guiseuil, Avouay, Rioz, La Neuvelle les Cromary (de 1807 à 1831), Fondremand, Cenans, Montenois, Rougemont ainsi que Rosières (berceau de la famille De Rosières), Belvoir, Flangebouche, Lusans, Neuchatel et Provenchères dans le Doubs
Les seigneurs successifs développèrent aussi leur patrimoine en bâtissant un moulin (vers la Maison Forte) puis, dès le début du 17ème siècle (1628), un haut fourneau et une forge, aujourd’hui disparus
A titre d’information, le haut fourneau, arrêté dès 1720, n’existait plus en 1744.Rétabli en 1826, il fut définitivement éteint aux environs de 1860
La forge 3 feux et fonderie produisait “160 Tonnes de bon fer” en 1790. Elle cessa ses activités vers 1840
Parallèlement, comme bon nombre de communes rurales, Sorans Lès Breurey n’a pas échappé à la transformation du paysage puisqu’on y comptait 32 agriculteurs en 1902 contre 6 exploitations de nos jours